Didier KWAK est un ingénieur audiovisuel renommé qui a longtemps collaboré à l’émission Les Enfants du Rock, en tant que monteur.
En contact avec des groupes de musiciens, il a pu développer une acuité auditive qui lui a permis d’observer que les systèmes Haute-Fidélité n’étaient pas toujours fidèles à la réalité d’un orchestre et manquaient de naturel.
Partant de ce constat, il a expérimenté la psycho-acoustique et la façon dont nous analysons les sons en essayant de comprendre pourquoi certaines formes de restitution n’étaient pas réalistes et engendraient de la fatigue. Par exemple, dans le cas d’une restitution de mauvaise qualité, le cerveau passe son temps à analyser la véracité de l’écoute en essayant de reconnaître si les sons qu’il perçoit sont naturels.
A partir des résultats qu’il a obtenus, il a décidé de se lancer dans l’élaboration d’un système complètement pensé pour respecter et reproduire les harmoniques et les nuances sonores d’un enregistrement et livrer une expérience sensorielle différente de tout ce qui avait pu être développé dans le domaine de la restitution en Haute-Fidélité.
En 2000 un premier prototype naissait et en 2009 une étape allait être franchie avec l’alimentation et les filtres.
Le résultat obtenu dépassait tous ses espoirs.
C’est ainsi qu’il décida d’aller jusqu’au bout de son idée, un rêve un peu fou qu’il accomplit en 2017.
Il remarqua également que le rendement facilite beaucoup plus la transcription réaliste du son que le bas rendement.
En travaillant sur la mécanique des fluides, l’aérodynamisme et les matériaux, il a développé des connaissances sur la manière dont il fallait résoudre l’écoulement et la propagation des flux d’ondes, en respectant une linéarité de vitesse d’écoulement constante, quelles que soient les fréquences …
Les thermoplastiques des boîtiers contenant l’ampli hybride, l’alimentation et les filtres sont imprimés en 3D.
Ce sont des thermoplastiques renforcés de composite qui peuvent contenir jusqu’à 578000 couches. Ils sont ainsi capables d’absorber toutes les vibrations. Leur inertie est pour ainsi dire totale. Le système emploie des haut-parleurs TAD pour les enceintes, des lampes 300B fabriquées à l’unité, un convertisseur N/A TOTALDAC, des câbles HP ATOHM Z Max, des prises Amphenol …
Aboutissement de toutes ses recherches, Didier Kwak a nommé son système ASKJA Origin, du nom d’un volcan islandais où il perçut le plus magnifique des silences: ASKJA.
L’installation est constituée de 7 éléments : 1 ampli-DAC, 1 alimentation secteur, 2 filtres et 2 enceintes, ainsi qu’un meuble en corian.
Le tout pour une masse totale qui atteint la tonne et un prix de 440.000€ HT. Un tarif très élevé qui le situe dans l’ultra haut de gamme.
Les informations dont l’ASKJA Origin est capable d’extraire des enregistrements et de reproduire avec fidélité m’ont permis de me rapprocher davantage de l’orchestre et de vivre l’événement plus intensément que la plupart des installations haut de gamme qu’il m’a été donné d’écouter. Il s’agit précisément de cette présence et de cette immédiateté qui sont l’apanage des systèmes mis au point par des gens qui sont au contact de la musique vivante.
Le système ASKJA Origin de Didier Kwak est un rêve audiophile, à l’extrême limite de ce que la technologie est capable d’apporter à des appareils voués à reproduire l’authenticité du son.
En cela, il est un fabuleux vecteur de vos émotions.
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[…] en consultant le site de 080, je recense la marque ASKJA Audio. Tiens ! Déjà, rien que le nom me pose question […]
[…] Lisez d’abord l’interview que m’a accordée le concepteur d’ASKJA. […]